Semaine Culturelle d’Ispahan

La belle nouvelle de ce début de printemps : la découverte de la Semaine Culturelle d’Ispahan, qui se tiendra à Paris du 7 au 14 avril 2018.

Initiative inédite, cette semaine culturelle fera vivre Paris au rythme d’Ispahan pendant sept jours. Débats, conférences, projections cinématographiques, gastronomie, expositions, concerts… Les intervenants des différentes manifestations vous feront découvrir Ispahan sous un angle original et pluridisciplinaire.

Pourquoi Ispahan ? L’Iran a tant à offrir aux voyageurs, aux étudiants, aux artistes et plus simplement aux curieux avides d’ailleurs. Ispahan en est sa vitrine depuis des siècles : capitale d’empire sous la dynastie safavide, elle rassemble les plus beaux monuments d’Iran, des jardins qui ont fait rêver les Romantiques et un art de vivre qui lui est propre à travers son bazar, ses ponts, son quartier arménien et tant d’autres merveilles.

La Semaine culturelle d’Ispahan à Paris, portée par l’association du CFI – Le Conseil Franco-Iranien -, est placée sous le haut patronage du groupe d’Amitié France-Iran, et compte parmi ses soutiens et partenaires le Centre Culturel Iranien de Paris, la municipalité d’Ispahan, l’Organisation iranienne du Tourisme et du Patrimoine, ainsi que des entités françaises telles que le Musée du Louvre, les éditions Gallimard, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, les universités de la Sorbonne, ou encore la Maison Pierre Hermé Paris.
L’objectif de cette semaine est de promouvoir les intérêts communs et l’amitié entre ces deux pays, par le biais d’événements interculturels centrés sur Ispahan.

Au programme

Le Samedi 7 avril

– La céramique architecturale en Iran / Ispahan entre géométrie, structure et décoration – conférences. Sandra Aube, historienne des arts de l’islam, et Mohammad Mansouri, architecte et chercheur, mettront en lumière au cours de deux exposés distincts la singularité de la céramique architecturale d’Iran.
https://www.facebook.com/events/1922613121384556/

– Ispahan comme personnage romanesque – discussion
https://www.facebook.com/events/310164506178619/

– Concert d’improvisation de musique traditionnelle iranienne. Les avides de découvertes musicales et amateurs de musique persane pourront venir se délecter d’improvisations au santûr, effectuées sur le mode musical tenant son nom d’Ispahan. https://www.facebook.com/events/2072198933017147/

Dimanche 8 avril

– Ispahan à l’écran – cinéma. Consacrer un événement cinématographique à Ispahan, ce n’est pas seulement proposer au public un nouveau décor de film, c’est surtout rendre justice à un des plus somptueux lieux de tournage du cinéma iranien, certes peu utilisé, mais dans la plupart des cas très bien manié, et au plus près de son âme. https://www.facebook.com/events/447349782365158/

– La vie associative à Ispahan – conférence. La population d’Ispahan est l’une des plus diversifiées d’Iran. Depuis le début du XVIe siècle, la capitale safavide a connu des vagues d’immigration successives et accueilli diverses ethnies et communautés religieuses: chrétiens arméniens, juifs et zoroastriens, mais également Turcs, Lors, Kurdes, Afghans, Arabes et Irakiens cohabitent à Ispahan et créent une complexe mosaïque culturelle… Ispahan abrite sept zones industrielles et trente-et-une universités grâce auxquelles la ville a vu fleurir une jeune génération ambitieuse, et une société cosmopolite fière de son identité. Ispahan est aujourd’hui forte de sa diversité et du dynamisme de sa société civile. Organisations non gouvernementales et associations jouent un rôle croissant dans la défense et la représentation des citoyens et de leurs préoccupations auprès des institutions gouvernementales, provinciales et locales. https://www.facebook.com/events/1913425815395347/

Lundi 9 avril

– Ispahan vue par les voyageurs et les orientalistes – conférence. Leili Anvar et Francis Richard discuteront du traitement littéraire d’Ispahan dans la littérature orientaliste, et nous feront découvrir la ville à travers les récits hautement romantiques de ses voyageurs occidentaux. https://www.facebook.com/events/364891707322305/

– La rose d’Ispahan – conférence. La rose, « reine des fleurs », est omniprésente dans l’héritage littéraire, culturel et pictural iranien. Les roses et la Perse partagent une histoire très ancienne, puisque leur présence y est attestée depuis le Xe siècle avant notre ère ; c’est-à-dire avant que la rose de Damas, nom de la variété largement cultivée en Iran, ne soit rapportée en Europe par les croisés. Cette rose est réputée pour son essence, et utilisée notamment par l’industrie du parfum. Elle est beaucoup produite dans la province d’Ispahan, lieu de culture et de transformation majeur de cette fleur symbolique. La politique de grands travaux urbains du roi Shah Abbas Ier (1588-1629) dans la nouvelle capitale perse eut pour effet la création d’un système de canaux d’irrigation complexe. La ville se métamorphose en une oasis, particulièrement propice à la plantation des rosiers qui feront d’Ispahan «la rose de l’Orient», surnommée «la cité des Roses». Ces roses laisseront une trace dans l’histoire littéraire française, dont le plus bel exemple est probablement le poème de Leconte de Lisle « Les roses d’Ispahan », plus tard mis en musique par Gabriel Fauré. https://www.facebook.com/events/1834913833198053/

– Fenêtre sur l’architecture contemporaine d’Ispahan – conférence. Suite à quatre décennies de confusion, l’architecture contemporaine iranienne se remet peu à peu en quête de ce qu’elle avait initié avant la révolution en 1979. De nouvelles expérimentations architecturales fleurissent sur le territoire iranien, tant à l’échelle locale que nationale. https://www.facebook.com/events/2014072442192018/

– Soirée poésie : d’un Paradis à l’autre
https://www.facebook.com/events/216893162386215/

Mardi 10 avril

– Les jardins d’Ispahan – conférence. L’ancestrale technique du jardin persan – espace clos divisé en quatre – culmine avec Ispahan. Shah Abbas Ier, roi safavide, a donc, grâce à sa ville-jardin « à l’image du paradis », créé ce que l’histoire reconnait Ispahan comme une des villes les plus emblématiques du Moyen-Orient. à un voyage sensoriel dans le jardin persan en présence de Mahvash Alemi, Hamed Khosravi et Samaneh Moafi. 
https://www.facebook.com/events/160345838005441/

– L’Ispahan de Pierre Hermé en conversation. Pour certains, Ispahan résonne avec l’art et la musique. Pour d’autres, cette ville met les sens en éveil comme le goût : pour le gourmet adepte de la pâtisserie, Ispahan, c’est Pierre Hermé ! https://www.facebook.com/events/195452024553581/

Mercredi 11 avril

– La question de l’eau en Iran – discussion. Sara Kamalvand, Ayda Ale-Hashemi et Jean-François Coulais seront les invités de cette discussion, organisée par le Conseil Franco-Iranien, et converseront sur la question de l’eau à Ispahan sous l’angle architectural, géograhique et paysagiste. https://www.facebook.com/events/150764669077343/

– La communauté arménienne d’Ispahan, 400 ans de vivre ensemble – conférence. Connaissez-vous le quartier historique de Djolfa ? Djolfa continue aujourd’hui de mener une vie prospère grâce à ses églises et écoles, sa communauté arménienne, ses activités artistiques, culturelles et sportives atypiques ainsi que son patrimoine ancien. En développant le tourisme et les relations internationales, Djolfa a émergé comme pivot du développement touristique et culturel d’Ispahan. https://www.facebook.com/events/308762549648281/

Jeudi 12 avril

– La peinture et l’expérience de « voir » dans l’Isfahan safavide – conférence
https://www.facebook.com/events/179229719380973/

– L’école de musique d’Ispahan – conférence et démonstration musicale
https://www.facebook.com/events/152532192094056/

– Learning from Isfahan – débat
https://www.facebook.com/events/1835215803169275/

Vendredi 13 avril

– Ispahan au Louvre – conférence. Le 5 mars dernier, dans le cadre de la visite du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian en Iran, une nouvelle page est venue s’ajouter au chapitre déjà bien fourni de la relation diplomatico-culturelle qui lie la France et l’Iran depuis si longtemps maintenant. Le musée national iranien accueille depuis ce jour certaines oeuvres du plus célèbre musée parisien, qui y résideront pendant plusieurs mois. Intitulée « Le musée du Louvre à Téhéran », cette exposition majeure réunit plus de 50 œuvres issues des différents départements du musée Delacroix et du musée du Louvre, illustrant selon ce dernier « la richesse des œuvres de civilisations et d’époques différentes témoignant de l’universalité du génie humain ». Cette exposition délocalisée nous amène à nous demander jusqu’où ira cette relation culturelle entre ces deux pays. Peut-elle encore s’intensifier, d’autres projets étant déjà pensés ? Une exposition iranienne fera-t-elle le chemin inverse ? Cette collaboration entre la France et l’Iran sera-t-elle le cataclysme menant à la résolution des tensions diplomatiques actuelles par le biais de la culture ? https://www.facebook.com/events/191524404787174/

– Sens de l’Unité : l’architecture et l’urbanisme à Ispahan – conférence
https://www.facebook.com/events/511164302617754/

– Le Louvre et l’Iran : un partenariat exceptionnel – discussion
https://www.facebook.com/events/1918824671763600/

Samedi 14 avril

– Ispahan et l’art safavide / Le tapis persan de l’École d’Ispahan – conférences
https://www.facebook.com/events/1878759008861515/

– Les chefs d’oeuvres d’Ispahan au Louvre – visite guidée
https://www.facebook.com/events/1745529872170837/

– Ispahan dans la musique classique – concert
https://www.facebook.com/events/451510681948501/

– Soirée de clôture de la Semaine culturelle d’Ispahan
https://www.facebook.com/events/766103596925636/

Expositions de la Semaine culturelle d’Ispahan (du 07.04 au 14.04) :

– Les graffitis d’Ispahan. Dans l’inconscient collectif occidental, les graffitis font désormais partie des richesses culturelles : des origines dans la grotte de Lascaux à Banksy, ces dessins muraux nous offrent une vision autre de l’histoire, et apportent des précisions sur lesquelles les écrits d’époque, s’il y en a, ne s’attardent pas forcément. L’Iran n’échappe bien entendu pas à l’art plurimillénaire du graffitis.
Les graffitis dans les lieux religieux et publics sont aussi le fruit d’une tradition millénaire à Ispahan et en Iran, pratiquée par la population pour exprimer ses humeurs, ses avis politiques et sociaux, et parfois pour laisser directement une trace dans l’Histoire, lorsqu’ils ne sont pas recouverts. Ces petits récits sont intéressants par leurs caractéristiques graphiques, mais aussi car ils en disent long sur le quotidien des petites gens à travers l’histoire d’Ispahan.
La collection des photographies présentées à l’occasion de cette exposition est une sélection opérée parmi pas moins de 700 graffitis d’Ispahan, remontant parfois au XVe siècle.
https://www.facebook.com/events/1663088420435922/

– Les réfugiés polonais à Ispahan pendant la Seconde Guerre Mondiale
https://www.facebook.com/events/1772264239470772/

– La nouvelle Djolfa d’hier et d’aujourd’hui
https://www.facebook.com/events/1774530562603383/

– Les photographes d’Ispahan
https://www.facebook.com/events/177864369520955/

+ d’infos :

Sur le site dédié : https://ispahan.paris/

Sur l’Event global Facebook :